C'est devenu une habitude. Dès qu'on
touche à leur vie privée ou à leur
animal, les lecteurs y vont de leur
droit de réponse. Droit de réponse que
nous sommes dans l'obligation de
publier, bien qu'il ne nous semble pas
très pertinent.
Pièces constitutives du dossier
Pour le lecteur non initié, ci-dessous
les pièces provenant de sources diverses
qui
ont
permis à notre rédaction de constituer
ce dossier bien ficelé à propos d'un
sujet qui, jusqu'à présent,
n'intéressait personne.
Le
Kiwi est un
oiseau nocturne de
la taille d’une
poule qui ne peut
cependant pas voler.
C’est l’emblème de
la Nouvelle-Zélande.
Ses ailes sont
atrophiées. Il est
doté de deux pattes
très courtes et n’a
pas de queue. Il a
un long bec et ses
plumes, de couleur
brune, ressemblent
plutôt à des poils.
Ses
œufs peuvent
atteindre jusqu’à
20% de la masse du
Kiwi.
C’est le père qui
les couve. Les Kiwis
sont en effet
très fidèles
et restent avec leur
compagne tout le
long de leur vie,
soit
30 à 35 ans !
Ce fruit chinois
a été introduit en
Nouvelle-Zélande il
y a plus de cent
ans. Jusque dans les
années 50, on l’appelait d’ailleurs
« groseille de
Chine ». Après
quelques années, la
Nouvelle-Zélande
devient l’un des
plus gros
producteurs du
monde. En 1953, ils
décident de lancer
la vente aux USA.
Mais comment vendre
aux Américains des
fruits appelés
groseilles de Chine
en pleine guerre
froide? Tout ce qui
a une connotation
communiste est
prohibé. Les
producteurs décident
alors de baptiser le
fruit du nom de
l’oiseau symbole de
la Nouvelle-Zélande,
le kiwi. Et avec
succès!
Kiwi, c’est aussi le
surnom de l’habitant
de la
Nouvelle-Zélande.
Aujourd'hui, sur les
4,4 millions de
Néozélandais
(surnommés les
Kiwis), environ 69 %
sont d'ascendance
européenne, 14,6 %
sont des indigènes
Māori, 9,2 % sont
asiatiques et 6,9 %
sont des populations
non-Māori des îles
du Pacifique.